Lexique

  • Bloc de chanvre : Bloc issu d’un mélange de chaux et de chanvre. Il est pré-séché et très simple à mettre en œuvre.
  • Béton de chanvre : Ici, on ne parle pas de ciment. Le mot « béton » signifie un agrégat entre un liant (la chaux dans notre cas) et un granulat (le chanvre).
  • Chanvre : Cannabis sativa. Cette plante est cultivée légalement en France. Sa culture est très écologique (pas d’irrigation et aucun traitement). Sa teneur en THC est inférieure à 0.2 %.
  • Chaux : Matériaux « ancestral », respirant. La chaux apporte beaucoup de qualité au bloc de chanvre : résistance mécanique, résistance au feu et aux insectes, et tout cela sans aucun additif.
  • Chènevis : C’est la graine de chanvre. Elle est très riche en protéines, surtout en Oméga3. Les produits issus de cette graine sont donc nutritionnellement très intéressants.
  • Chènevotte : Partie intérieure de la tige de chanvre. La chènevotte est un matériau très léger (110 kg/m3), poreux et rempli de micro-bulles d’air. Il est donc ultra-isolant.
  • Cloison acoustique : En raison du mélange aléatoire des particules de chanvre, le bloc piège les ondes sonores apportant ainsi une qualité acoustique remarquable aux parois isolées en béton de chanvre.
  • Confort d’été : Grâce à son inertie thermique, le bloc de chaud chanvre permet d’apporter un grand confort d’été aux habitations.
  • Défibrage : Opération complexe mais entièrement mécanique qui consiste à séparer les fibres de la chènevotte des tiges de chanvre.
  • Énergie grise : La fabrication de la chaux, puis la fabrication du bloc sans cuisson permettent d’obtenir un bloc de chanvre qui a nécessité que peu d’énergie pour sa réalisation. De plus, les ressources (chaux et chanvre) étant de proximité, les impacts transports sont également limités. C’est la raison pour laquelle on dit que le bloc de chaux chanvre a une faible énergie grise.
  • Fibre : Partie extérieure de la tige de chanvre. Les fibres étaient autrefois utilisées pour réaliser des cordages. Aujourd’hui les applications sont plus techniques et permettent de réaliser des panneaux isolants en laine de chanvre. Les fibres peuvent être incorporées dans des matériaux thermoplastiques pour réaliser des composites. On utilise encore aujourd’hui des fibres de chanvre pour la réalisation de papiers spéciaux où finesse et résistance sont demandées.
  • Inertie thermique : Le bloc de chanvre a un poids spécifique bien supérieur aux laines isolantes. Il permet donc d’accroître le déphasage de température entre l’intérieur et l’extérieur du mur. Cette propriété est très intéressante en été puisqu’elle permet de garder un intérieur frais malgré les fortes températures extérieures.
  • Isolation répartie : Isolation dans toute l’épaisseur du matériau, ce qui permet entre autre au bloc de chanvre de supprimer toute condensation et toute sensation de paroi froide, rendant ainsi le bloc très confortable « à vivre ».
  • Matériau écologique : Cultivée sans irrigation et sans traitement, la culture du chanvre est respectueuse de l’environnement. De plus, la fabrication du bloc de chanvre se fait sans aucune cuisson. La dépense énergétique est donc très faible. Le chanvre permet aussi de piéger du CO2 pour du long terme. Le bilan carbone du bloc de chanvre est ainsi très favorable.
  • Matériau renouvelable : Le chanvre se cultive en France. Sa culture est annuelle. C’est alors une matière première totalement renouvelable.
  • Perméance : Le bloc de chanvre laisse « passer » la vapeur d’eau. C’est donc un régulateur de l’hygrométrie dans les pièces d’habitation. On le qualifie donc de « respirant » même si le vocabulaire exact est « perspirant ».
  • Respirabilité : La chènevotte et la chaux permettent au bloc de réguler l’humidité. Le bloc stocke de l’humidité si la pièce est humide et la relargue lorsque l’humidité de la pièce est basse. L’humidité est donc stabilisée donnant un grand confort de vie.